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Le monde de la finance et de la comptabilité est en pleine mutation, porté par la vague de la transformation digitale. Au cœur de cette révolution, le modèle SaaS (Software as a Service) s’impose comme le nouveau standard pour les directions financières. En donnant accès à des solutions logicielles puissantes et constamment à jour, sans nécessiter d’infrastructure IT lourde, le SaaS apporte une réponse concrète aux enjeux de performance, d’agilité et de maîtrise des coûts des entreprises de taille intermédiaire (ETI). 

Pourtant, si les promesses du SaaS sont alléchantes, sa mise en œuvre soulève aussi des questions pour les DAF. Comment tirer le meilleur parti de ce modèle ? Quels sont les pièges à éviter ? Et surtout, comment faire du SaaS un véritable levier de transformation de la fonction finance ? 

Dans cet article, nous vous proposons un tour d’horizon complet de la révolution du SaaS dans la comptabilité des ETI. Nous verrons d’abord les avantages concrets qu’apporte ce modèle en termes d’accessibilité, d’automatisation et de maîtrise des coûts. Nous aborderons ensuite les principaux défis à anticiper, de la sécurité des données à la conduite du changement. Enfin, nous donnerons quelques bonnes pratiques et critères de choix pour réussir son passage au SaaS. 

En bonus, nous partagerons le retour d’expérience du Groupe Stelliant qui a adopté avec succès la suite Talentia Financial Suite en mode SaaS. De quoi inspirer les DAF dans leur propre trajectoire de transformation ! 

Révolution du SaaS dans la comptabilité des ETI : Avantages, défis et meilleures pratiques

Les avantages du SaaS pour la fonction finance des ETI 

Le modèle SaaS apporte une véritable bouffée d’oxygène aux directions financières des ETI, en répondant à plusieurs de leurs problématiques majeures : 

  • Accessibilité et mobilité : fini le temps où les données financières étaient prisonnières des serveurs de l’entreprise ! Avec le SaaS, il suffit d’une connexion Internet pour accéder à ses outils de gestion, de n’importe où et n’importe quand. Les DAF peuvent ainsi suivre la situation de l’entreprise en temps réel, même en déplacement. C’est un atout précieux à l’heure du travail hybride et des équipes dispersées. 
  • Automatisation des tâches chronophages : qui dit SaaS, dit aussi délégation de toutes les tâches IT à faible valeur ajoutée. Fini les sauvegardes manuelles, les mises à jour laborieuses, la maintenance des serveurs… Tout est pris en charge par l’éditeur, de manière transparente pour les utilisateurs. Les équipes financières peuvent ainsi se recentrer sur leur cœur de métier : l’analyse des données, le conseil au business, la prise de décision stratégique. 
  • Maîtrise des coûts : en passant au SaaS, les ETI transforment un investissement lourd (achat de licences, de serveurs…) en charge d’exploitation lissée (abonnement). Cela évite de mobiliser une trésorerie précieuse, tout en donnant une meilleure visibilité sur les coûts. De plus, le modèle par utilisateur permet d’ajuster son niveau de service en fonction de ses besoins réels. Idéal pour les ETI en croissance ! 
  • Évolutivité : justement, le SaaS est par nature flexible et scalable. Besoin d’ajouter des utilisateurs, de nouvelles fonctionnalités, de monter en puissance ? Quelques clics suffisent, sans avoir à redimensionner toute son infrastructure. De quoi accompagner sereinement le développement de l’entreprise. 
  • Recentrage sur les missions à valeur ajoutée : en accélérant la clôture des comptes, en fiabilisant les données, en automatisant les tâches de base, le SaaS libère un temps précieux pour les équipes financières. Elles peuvent ainsi se consacrer à des activités réellement créatrices de valeur : identification des leviers de performance, aide à la décision, conseil aux opérationnels… De quoi renforcer leur rôle de partenaire stratégique. 

Les défis à anticiper

Si le SaaS apporte de nombreux bénéfices aux directions financières, il serait illusoire de penser que le basculement se fait sans effort. Voici quelques défis clés à garder en tête : 

  • Gestion du changement et conduite du projet : passer au SaaS, c’est bien plus qu’un simple changement d’outil. C’est une transformation en profondeur des méthodes de travail, qui demande un pilotage fin. Il faut définir une vision cible, fédérer les équipes, les former, les accompagner dans l’appropriation des nouveaux outils… Bref, conduire le changement de bout en bout, en mode projet. 
  • Sécurité des données : confier ses données financières à un tiers peut légitimement soulever des inquiétudes. Il est crucial de choisir un fournisseur fiable, qui respecte les plus hauts standards de sécurité et de confidentialité (certifications ISO, hébergement des données, chiffrement…). Les DAF doivent auditer finement les pratiques de leurs prestataires sur ce point. 
  • Dépendance à la connexion Internet : le revers de la médaille de l’accessibilité cloud, c’est le besoin d’une connexion Internet fiable et performante. Une interruption de service peut vite devenir problématique. Il faut donc s’assurer d’avoir un réseau robuste, prévoir des solutions de secours, et négocier des garanties de disponibilité avec son fournisseur SaaS. 
  • Interfaces avec les autres briques du SI : rare sont les ETI qui partent d’une feuille blanche. Le plus souvent, la solution SaaS devra s’interfacer avec d’autres outils (ERP, CRM, apps métiers…). Un enjeu technique à ne pas sous-estimer, sous peine de perdre en efficacité opérationnelle. La capacité d’intégration doit être un critère de choix clé. 

Bonnes pratiques et critères de choix 

Pour tirer le meilleur parti du SaaS tout en évitant les écueils, les DAF ont tout intérêt à suivre quelques principes clés : 

  • Bien définir ses besoins et son cahier des charges : avant même de partir en quête d’une solution, il est important de formaliser ses attentes. Quels processus doit-on couvrir ? Pour quels utilisateurs ? Avec quelles perspectives d’évolution ? En listant ses exigences fonctionnelles et techniques, on se donne une grille d’évaluation objective des offres du marché. 
  • Associer les équipes financières au projet : la meilleure façon de faciliter l’adoption du nouvel outil est encore d’impliquer ses utilisateurs clés dès la phase amont. En participant au choix de la solution, en testant les fonctionnalités, en remontant leurs besoins, les équipes contribuent à façonner un outil réellement adapté à leurs métiers. Elles en seront les meilleures ambassadrices !  
  • Sélectionner un éditeur expérimenté, fiable et pérenne : au-delà des fonctionnalités et du prix, le choix d’un fournisseur SaaS est un véritable pari sur l’avenir. On lui confie ses données, on s’appuie sur son infrastructure… autant viser un partenaire solide ! Les critères clés : une expertise métier reconnue, des références clients, une santé financière solide, une roadmap produit ambitieuse. 
  • Prévoir des formations et un accompagnement au changement : aussi intuitive soit-elle, une nouvelle solution implique toujours une courbe d’apprentissage. Pour y remédier, rien ne vaut un bon plan de formation, mixant sessions collectives, ateliers pratiques, support individualisé… L’idéal est de construire des parcours adaptés aux différents profils (comptables, contrôleurs, décideurs…). 
  • Mettre en place des indicateurs de suivi de performance : pour objectiver les gains du SaaS, rien ne vaut la mesure ! En suivant des KPIs précis (délais de clôture, productivité, satisfaction utilisateurs…), les DAF démontrent la valeur ajoutée de leur projet. C’est aussi un excellent moyen de détecter les axes d’optimisation continue. 

Témoignage client : les bénéfices de Talentia Financial Suite en mode SaaS

Pour incarner concrètement les avantages du SaaS, rien ne vaut un témoignage client. Nous avons eu la chance de recueillir celui de Jacques-Alexandre BONNET-MIALON, Directeur de projets informatiques domaines Corporate chez Stelliant Group. 

Stelliant Group est un leader de l’expertise après sinistre et de la gestion de contrats d’assurance. Avec 2700 collaborateurs et 220 sites en France, Stelliant gère plus de 450 000 dossiers par an pour le compte de ses clients assureurs. Un métier où la rigueur financière et la capacité à monter en puissance sont clés. 

C’est pour cela que Stelliant a choisi de migrer sa gestion financière et son reporting sous Talentia Financial Suite en mode SaaS. Avec ce projet, le groupe poursuivait plusieurs objectifs : fiabiliser et accélérer ses clôtures de comptes, optimiser ses processus, et se doter d’une plateforme évolutive pour accompagner sa croissance. 

Le premier bénéfice constaté ? Un gain d’agilité, comme l’explique Jacques-Alexandre BONNET-MIALON : “Avec Talentia CPM SaaS, notre système d’information financier est mis à jour en continu en fonction des évolutions de notre organisation. Nous pouvons nous concentrer sur nos missions à forte valeur ajoutée en délégant à Talentia les tâches chronophages liées à la mise à jour et à l’exploitation de notre SI.” 

Autre avantage clé pour Stelliant : la maîtrise des coûts. “Nos coûts d’exploitation et d’évolution sont désormais connus et planifiés, ce qui est un vrai plus pour nos budgets. Avec le modèle SaaS, nous avons transformé un investissement initial important en un abonnement vertueux, qui nous permet de lisser nos dépenses dans le temps.” 

Au final, en adoptant Talentia Financial Suite en mode SaaS, Stelliant a trouvé un outil à la hauteur de ses ambitions : fiable, agile, et évolutif. Une belle illustration des atouts du Cloud pour la fonction finance ! 

Conclusion 

Au terme de ce tour d’horizon, une chose est claire : le SaaS est bien plus qu’une simple évolution technologique pour les directions financières. C’est un véritable catalyseur de transformation, qui ouvre la voie vers une finance plus stratégique, plus agile et plus connectée. 

En externalisant les tâches à faible valeur ajoutée, en fiabilisant les données, en accélérant les processus, le SaaS permet aux DAF et à leurs équipes de se recentrer sur leur cœur de métier. Ils ont enfin le temps et les moyens de jouer pleinement leur rôle de business partner, au service de la performance de l’entreprise. 

Bien sûr, cette transformation ne se fait pas du jour au lendemain. Elle demande de repenser ses méthodes de travail, de monter en compétence sur l’analyse de données, de nouer une relation de confiance avec son fournisseur Cloud… Mais pour les directions financières qui sauront prendre ce virage, les bénéfices seront au rendez-vous. 

Agilité, performance, scalabilité… Le SaaS donne aux DAF les moyens de leurs ambitions, pour faire de la finance une fonction créatrice de valeur. A l’image de Talentia Software, les éditeurs l’ont bien compris, et rivalisent d’innovations pour proposer des solutions toujours plus performantes et adaptées aux enjeux des entreprises. 

Alors, prêt à sauter le pas du SaaS ? Une chose est sûre, dans un monde où la volatilité est la nouvelle norme, où la data est le carburant de la performance, les DAF ont tout à gagner à casser les silos, fluidifier les échanges et revoir leurs façons de travailler. Le SaaS ouvre la voie, à eux de la saisir pour hisser la fonction finance au sommet ! 

Foire aux questions

Qu’est-ce que le SaaS exactement ? 

Le SaaS, ou “Software as a Service”, est un modèle de distribution de logiciels où l’application est hébergée par un fournisseur de services et mise à disposition des clients via Internet. Au lieu d’installer et de maintenir le logiciel, les utilisateurs y accèdent simplement via un navigateur web, tandis que l’éditeur se charge de la gestion de l’infrastructure sous-jacente. 

Quels sont les principaux avantages du SaaS pour la finance ? 

Le SaaS offre de nombreux atouts pour les directions financières : accessibilité et mobilité (accès aux données financières de n’importe où), automatisation des tâches chronophages (sauvegardes, mises à jour…), maîtrise des coûts (modèle par abonnement, pas d’investissement initial lourd), évolutivité (scalabilité en fonction des besoins), et recentrage sur les missions à valeur ajoutée (analyse, conseil…). 

Mes données sont-elles en sécurité dans le Cloud ? 

La sécurité est une préoccupation majeure pour les DAF. Les fournisseurs SaaS sérieux mettent en œuvre des protocoles de sécurité robustes pour garantir la confidentialité, l’intégrité et la disponibilité des données : chiffrement, sauvegardes régulières, certifications ISO, tests d’intrusion… Il est important de choisir un éditeur transparent sur ses pratiques et engagé contractuellement sur la sécurité. 

Quelles sont les étapes clés d’un projet de migration vers le SaaS ? 

Un projet SaaS réussi passe par plusieurs étapes : définition des besoins et du cahier des charges, sélection de l’éditeur, paramétrage de la solution, migration des données, formation des utilisateurs, conduite du changement, mise en place d’indicateurs de suivi… L’implication des équipes financières et l’accompagnement au changement sont des facteurs clés de succès. 

Combien coûte une solution financière SaaS ? 

Le coût d’une solution SaaS dépend de nombreux paramètres : périmètre fonctionnel, nombre d’utilisateurs, volume de données, niveau de service… La plupart des éditeurs proposent des formules d’abonnement modulaires, avec une tarification par utilisateur et/ou par module. L’avantage est de transformer un investissement initial lourd (licences) en charge d’exploitation lissée et prévisible. Des économies sont aussi réalisées sur l’infrastructure et la maintenance. 

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