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L’entreprise n’est pas seule responsable de l’employabilité des collaborateurs

Soyons claire, faire sa carrière au sein d’une même entreprise est un concept aujourd’hui révolu. Et pour cause, le monde d’aujourd’hui, en changement constant, ou l’économie est de plus en plus compétitive et le marché de l’emploi toujours plus exigeant en est en grande partie responsable. Face à cela, chacun doit être conscient qu’il faut définir soi-même sa trajectoire professionnelle et fixer les objectifs qui l’accompagne. Une situation paradoxale quand on sait que beaucoup de jeunes diplômés ne s’imaginent plus faire le même métier tout au long de leur carrière…

Toutefois, pour répondre aux demandes du marché, le futur collaborateur doit désormais, plus que jamais, travailler sur son employabilité et prendre en main sa carrière. Être employable est devenu le grand enjeu pour chacun de nous. Pour se faire, il s’agit de cultiver sa marque personnelle, en développant des compétences, en travaillant son potentiel, ses différents savoirs et son adaptabilité à différents environnements.

L’objectif de ce travail est d’être en mesure de s’inscrire dans la durée, de pouvoir se projeter dans les années futures avec les meilleures chances de réussir ici ou ailleurs. Se rendre indispensable est incontestablement le plus grand challenge des salariés en entreprise.

Les DRH ont pour rôle de les accompagner dans la prise en compte de cette nouvelle donne. Elles doivent, avec le soutien et l’implication des équipes de direction et de management, les aider à comprendre qu’il faut remettre l’efficacité au centre du débat. Il s’agit de faire comprendre aux nouveaux arrivants que c’est son l’implication qu’il met en œuvre au quotidien pour mener à bien ses missions, son investissement dans de nouveaux projets, qui permet de déployer son employabilité.

L’entreprise et les DRH n’obligent plus les gens à se former à tout prix et en dehors de leurs réelles aspirations, mais s’attachent désormais à réinstaurer l’envie de se former pour redonner du sens à leur carrière et leur permettre de s’épanouir pleinement et utilement.

Génération Y : génération volatile

C’est la conséquence majeure de la situation d’aujourd’hui. Toutes ces transformations contraignent dorénavant les entreprises à s’assurer de la loyauté de la génération Y sous peine de perdre une partie importante de leurs effectifs. Selon le cabinet Deloitte, 44% des Millennials (personnes nées après 1982) affirment envisager de quitter leur employeur actuel dans les 2 ans en cas d’offre intéressante. Un chiffre qui grimpe jusqu’à 66% si l’on repousse le délai à 2020.

Le risque pour les entreprises est de perdre leurs meilleurs talents et tout l’objectif est de gagner la loyauté de la génération Y. Les Millennials cherchent un employeur qui partage leurs valeurs et c’est dans ce sens que l’entreprise doit travailler pour retenir les jeunes professionnels.

Autre point, la question du poste et des missions est déterminante pour attirer et conserver les meilleurs talents. Il s’agit de privilégier l’amélioration des compétences de chacun, le revenu et la qualité de vie au travail. Autant d’enjeux pour les entreprises plus que jamais sous pression. Non, l’entreprise plus responsable à elle seule de l’employabilité des collaborateurs.

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