Après une année de turbulences où les économies européennes ont été malmenées par la pandémie, le dernier Argos Index en date révèle que la croissance externe des ETI est sur la voie de la reprise (Source : Argos Mid-Market Index® Q1 2020).
As it keeps increasing to 11.3x EBITDA, it is reaching its highest level ever. This sustained rise suggests an economic rebound this year.
Une nette reprise de l’économie mondiale
Coproduit par le fonds européen de capital-investissement Argos Wityu et Epsilon Research, l’Argos Index suit les valorisations des entreprises privées. Selon le dernier indice publié, la hausse de 20 % des prix d’acquisition au cours des trois derniers mois de 2020 a fait grimper l’indice à 11,1x l’EBITDA.
Les multiples payés par les fonds d’investissement poursuivent leur très forte progression à 12,7x l’EBITDA, un niveau qui n’avait jamais été atteint depuis les débuts de l’Argos Index® en 2004.
Le rapport attribue cette hausse :
- à l’amélioration des perspectives économiques grâce au déploiement des vaccins,
- à la concurrence entre les acheteurs stratégiques et les acheteurs de private equity,
- et aux banques centrales, lesquelles maintiennent les taux d’intérêt à un niveau bas.
Les grandes sociétés cotées sont restées actives sur le mid-market, représentant au 1er trimestre 2021 – comme au 2nd semestre 2020 – près de 75% des acquéreurs stratégiques.
Un récent rapport d’Oracle suggère que 80% de l’informatique d’entreprise finira à terme par être transférée vers le cloud.
En conséquence, le rapport estime que le mode SaaS et les services basés dans le cloud pourraient augmenter la productivité des employés de près de
400%.
La croissance externe des ETIs en profitera certainement, mais pas de façon homogène à l’échelle mondiale
Au 1er trimestre 2021, l’activité M&A mid-market progresse fortement en valeur (déclarée), de 18% par rapport au trimestre précédent et de 43% par rapport au 1er trimestre 2020. Mais le nombre d’opérations recule d’environ 20% par rapport au trimestre précédent. Cette reprise concerne uniquement les grosses opérations et sur les secteurs les moins touchés par la crise.
Enfin, les pays du Nord de l’Europe semblent plus concernés par cette reprise que les pays du sud car plus touchés par la crise.
Étant donné les liquidités provenant des investisseurs en private equity et des acheteurs stratégiques, il y a des raisons de croire que l’intensité de la concurrence pour les transactions et l’appétit pour des retours sur investissement plus élevés pourraient soutenir un marché des transactions plus important sans provoquer un effondrement des valorisations.
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